100 écoles, 100 témoins
Projet mené par Madame Peron (professeur de Lettres des CLA)et Madame Brisson.
Nous avons eu l'immense plaisir ( et chance) de recevoir au collège Edouard Manet 5 personnes racontant leurs parcours de migrant:
Frederick PRAU pour un parcours interne depuis la campagne en Arriège vers les grandes villes de France
Olga OUEDRAOGO pour Le BURKINA FASO
Chantal ERNOULT-RAKOTOFIRINGA pour MADAGASCAR
Teresa DACHTERA pour la POLOGNE
MAI LING pour le VIETNAM.
100 témoins, 100 écoles : quand les jeunes apprennent des migrants
Comment la mémoire des migrants peut-elle devenir une source d’action éducative, de lien intergénérationnel ? Depuis 2004, l’association Paroles d’Hommes et de Femmes met en place le programme « 100 Témoins, 100 Écoles » dans de nombreux établissements scolaires à travers la France. Objectif ? Permettre à de jeunes collègiens ou lycéens de rencontrer des aînés qui témoignent de leur histoire et susciter ainsi leur réflexion.
Frédéric Prau, écrivain public et directeur de l’association et du programme, rappelle la philosophie du projet : « La mémoire des migrants est une véritable source de pédagogie. Chaque aîné porte en lui une richesse pour nos jeunes. On apprend de ce qui est différent, pas de ce qui est semblable. Ce type de travail intergénérationnel a pour objectif de permettre une réflexion sur le parcours migratoire et les difficultés d’intégration ; d’apprendre aux élèves à poser des questions aux aînés et à leur propre famille ; de faire comprendre que les processus migra- toires sont de tous ordres, pas uniquement Sud/Nord et que les problématiques liées aux migrations et aux conflits sont malheureusement communes à l’humanité. Enfin, il s’agit de susciter une réflexion sur les modes représentations des migrants - à travers la presse, les livres ; de réfléchir sur son propre environnementet de faire chair des mots et des maux d’aînés. »
Inter : Le meilleur apprentissage, c’est celui de la tolérance, du vécu des autres.
Frederic Prau ajoute « Mon initiative surprend les gens. Les témoins ne comprennent pas toujours au départ pourquoi je m’intéresse à eux. Ils pensent que leurs vies n’intéressent personne, parce que ce sont des gens simples. Une fois qu’ils ont accepté, nous préparons ensemble leur intervention. Je les interviewe, ils me racontent leur vie et je les enregistre. Tout ce qui va être dit dans l’établissement scolaire, je l’écris. C’est un long travail… qui permet d’accompagner la personne dans la verbalisation de son histoire. »
18 Juin 2008 AFRISCOPE
100 témoins 100 ecoles sur RFI
https://www.rfi.fr/emission/20130307-immigration-paroles-hommes-femmes-_REP_FRANCE_7_03_Paroles_d_hommes_et_de_femmes.mp3 (1,2 MB)
www.rfi.fr/emission/20130307-immigration-paroles-hommes-femmes
https://www.lettresetmemoires.net/ https://www.parolesdhommesetdefemmes.fr/